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mercredi 5 février 2020

Séjour en Salento - Galatina, capitale de la tarentelle

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Jeudi matin 26 septembre 2019

Nous nous sommes donné rendez-vous à l'Obélisque qui se trouve près de la Porte de Naples à Lecce, où un bus nous attendait pour nous conduire à Galatina, une petite villsituée à mi-chemin entre la Mer Ionienne et la Mer Adriatique.

L'Obélisque près de la Porte de Naples à Lecce
En nous rendant à notre lieu de rendez-vous j'ai pris quelques photos de balcons, car je ne vous ai pas encore parlé d'un objet typique pour Salento et qu'on voit partout sur les balcons et dans les boutiques de souvenirs. Il s'agit des "Pumi" (pumo au singulier), de différentes formes. On les trouve dans toutes les tailles et de toutes les couleurs.




On peut voir ces boutons en céramique colorés placés par paires aux extrémités des balcons. Leur forme de boutons sur le point de s'ouvrir fait d'eux un symbole de prospérité et de fécondité. Et selon la tradition le pumo est utilisé pour chasser le mal. Je vous l'avais déjà dit : les italiens sont superstitieux.


Galatina

Assis sur un banc à côté de l'église ce monsieur fabrique des chapelets au crochet
Quand je lui ai demandé ce qu'il était en train de faire il m'en a offert un qu'il avait déjà fini.



Basilica de Santa Catarina


 L'intérieur est complètement décoré de fresques. 






Sant'Agata
Je me suis arrêtée devant cette représentation de Sant'Agata. Les humains sont quand-même très cruels ! Ci-dessous son histoire :
Sant'Agata
L'empereur Decius a demandé à tous les chrétiens de renoncer publiquement à leur foi. À la suite du refus catégorique d'Agata celle-ci a été martyrisée. Parmi les tortures subies, il y a eu une coupure à la poitrine avec des pinces. Suite à ces tortures elle meurt en prison. Un an après sa mort, l’Etna déversa un flot de lave en direction de Catane.
Les habitants placèrent alors le voile qui recouvrait sa sépulture devant la coulée et celle-ci s’arrêta aussitôt, épargnant la ville.
Depuis, Agata est la protectrice de Catane contre les tremblements de terre, les éruptions volcaniques et les incendies.
Le Minnuzze

Des  pâtisseries populaires en forme de seins, le minnuzze, sont réalisés à Catane (Sicile) lors de la fête de la Sainte le 5 février.
Nous visitons ensuite le cloître, où se trouvent les reliques de Saint'Agate.



Le cloître est décoré avec de très belles fresques.


Reliquiario ad ostensorio della mammella di Sant' Agata

La Madonna col bambino



L'église mère (Chiesa Madre), dédiée aux saints Saint Pierre et Paul, possède une très belle façade baroque du XVIIe.

La fameuse pasticceria Ascalone
En Salento on voit dans toutes les patisseries le pasticciotto, un gateau de pâte brisée préparée avec du saindoux et farci à la crème anglaise. Andrea Ascalone, propriétaire de cette pâtisserie à Galatina revendique que ses ancêtres ont inventé cette pâtisserie en 1745 à l'occasion de festivités religieuses qui ont fait venir beaucoup de pèlerins pour recevoir le miracle de la guérison de San Paolo, depuis devenu le Saint patron de la ville. D'autres prétendent cependant que l'origine de ce dolce se trouve à Lecce...



Et voici les fameuses pasticciotti



Galatina est la capitale de la tarentelle et les tambours et rubans sont accrochés aux coins des rues.


Nous visitons la toute petite chapelle de San Paolo, le saint patron de la ville.
La Chapelle San Paolo

La capitale de la tarantelle est la ville de Galatina et son saint patron San Paolo, est vénéré comme guérisseur de toutes les douleurs.
La tarentelle, une danse, où plutôt un rite a des origines très anciennes.
La légende nous parle d’une araignée appelée "tarentule" dont la morsure provoquait un état hystérique guérissable seulement au son des tambourins. 
Les victimes de morsures de tarentule qui ont été empoisonnées par l'araignée commenceraient à se convulser. Beaucoup venaient dans la petite chapelle de Galatina, la chapelle Saint-Paul, boire des eaux médicinales et demander grâce. Danser la tarentelle (qui causait beaucoup de transpiration) était censé guérir le délire. La ville organise toujours un festival à la fin du mois de juin, célébrant chaque année le rituel du tarantisme avec de la musique et des danses et  on rappelle cette légende dans la petite chapelle :




Nous partons ensuite à Santa Maria al Bagno, une station balnéaire, où nous passerons l'après-midi.

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Contribution de Clementine Cervellon