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lundi 27 juillet 2015

Atelier de cuisine chez Peperoncino - Pâtes fraîches

L'Association Dante Alighieri Perpignan propose depuis 2013 des cours de cuisine dans l'épicerie fine italienne Peperoncino à Perpignan, située 1 Avenue de Grande Bretagne (non loin de la gare). Vous y trouverez toutes sortes de pâtes, gâteaux, alcools, de la faïence italienne, des cafés, vinaigres, sauces tomates, farines, même de la mostarda di frutta, des fromages et jambons à la coupe, des pâtes fraîches, j'ai même vu du lard de Colonnata et encore beaucoup d'autres produits. Les amateurs de produits italiens, je vous conseille d'aller faire un tour dans cette jolie boutique; vous serez reçu par Renato de Angelis qui n'a pas réussi à perdre son accent italien et c'est tant mieux !





Je m'étais donc inscrite pour un cours de pâtes fraîches.
J'avais déjà assisté à un cours de pâtes fraîches aux Pays-Bas, mais pas par un italien ! Ce matin le cours a été donné par un italien et en italien à notre demande, cela change tout !

Renato de Angelis

D'abord il nous a donné une explication sur les différents types de farine qu'il vend et lesquels utiliser pour les pizzas ou pour les pâtes. Il y a mille façons de faire les pâtes et aujourd'hui nous allons apprendre à faire des pâtes aux oeufs. Renato de Angelis mélange pour les pâtes fraîches 50% de farine de blé dur avec 50% de farine de blé tendre. 


Les farines nécessaires pour les pâtes fraîches

Ingrédients :

500 g de farine : 250 g de farine de blé dur et 250 g de farine de blé tendre

5 oeufs
un filet d'huile
sel

On peut bien sûr adapter les quantités, les proportions restent identiques : 1 oeuf pour 100 g de farine. Il se peut qu'en été quand le temps est sec qu'on soit obligé de mettre un oeuf en plus et en hiver quand il fait humide un en moins. 


Préparation :


L'idéal pour travailler la pâte c'est un plan de travail en hêtre. Pour la pâte à pizza c'est le marbre qui est conseillé. Dans la boutique le propriétaire a installé pour ses cours une grande table en hêtre. On commence par mesurer et mélanger les 2 farines qu'on verse sur le plan de travail. Au milieu de la farine on fait un puits (une fontaine ou una fontanella). On casse les oeufs dans un récipient avant de les verser dans le puits de la farine pour éviter d'avoir des morceaux de coquille dans les pâtes. Puis on réduit les oeufs en omelette à l'aide d'une fourchette ou avec les doigts. On y va doucement et on incorpore petit à petit la farine :





Donc il faut bien retenir qu'il ne faut pas se presser : piano piano !

A mi-chemin on ajoute éventuellement un peu de sel (Renato ne trouve pas nécessaire d'en ajouter) et un filet d'huile. Quand les oeufs ont absorbé la farine on peut commencer à travailler la pâte.
Il faut "fraiser" la pâte, c'est à dire écraser la pâte avec la paume de la main sur le plan de travail, la pousser, la reprendre, l'écraser devant soi en donnant un quart de tour chaque fois.


Quand la pâte est prête, la rouler en boule, enfoncer un doigt dans la pâte, l'empreinte doit disparaître. Laisser reposer la pâte enveloppée dans du film alimentaire minimum 20 minutes au frigidaire.



Ensuite il y a 2 méthodes pour étaler et couper les pâtes : à la main ou à la fameuse macchina per fare la pasta. Renato nous a montré les 2 méthodes, la plus facile étant bien sûr avec la machine.

A la machine

On commence à donner une forme un peu ovale à la pâte et on la glisse entre les rouleaux de la machine à l'ouverture la plus grande. Répéter cette action 2 ou 3 fois en pliant la pâte en trois avant de la remettre entre les rouleaux. Fariner la pâte légèrement des deux côtés et repasser à l'ouverture un peu moins grande. Fariner à chaque fois la pâte. Diminuer l'épaisseur  petit à petit jusqu'à obtention de l'épaisseur souhaitée.




Pour confectionner de belles pâtes uniformes couper la pâte à l'oblique en formant des morceau d'environ 25 cm de longueur.
Ne jetez pas ces bouts coupés ! Faites-en des maltagliati ou des quadrotti que vous pouvez utiliser dans un bouillon (brodo) ou une minestrone.



La pâte peut maintenant être taillée en tagliatelle ou spaghetti (2 possibilités à ma machine). Si on a une machine plus perfectionnée on peut changer les embouts et façonner d'autres modèles de pâtes.

Selon les préférences on peut les cuire immédiatement ou les laisser sécher quelques heures. Temps de cuisson 10 minutes. Ajouter un filet d'huile à l'eau de cuisson pour les pâtes fraîches.


A la main


Pour fabriquer les pâtes à la main il faut donc utiliser le rouleau à pâtisserie. C'est plus long qu'à la machine. Poser le rouleau au milieu de la pâte et aplatir la pâte.  Tourner la pâte en donnant un quart de tour chaque fois. Fariner la pâte régulièrement.




Pour couper des tagliatelle enrouler la pâte et couper des tranches à la largeur souhaitée.
Il existe un rouleau à pâtisserie à striures. En le roulant sur la pâte tout en appuyant, on coupe la pâte en spaghetti.



Après le cours nous sommes toutes rentrées à la maison avec la pâte préparée en cours. Voici la recette que j'ai préparée avec la pâte.

Quand on regarde les photos et les vidéos cela semble tellement facile, mais mettre en pratique c'est autre chose. Heureusement Renato était là pour nous aider et pour rattraper nos erreurs.


Pour voir tous les cours de cuisine que j'ai suivis chez Renato di Angelis cliquez ici 


Renseignements : secretariat.dante66@hotmail.com

jeudi 23 juillet 2015

Paolo Conte - Live Arena di Verona 2005





Intero concerto di Paolo Conte all'arena di Verona. Spettacolo assicurato grazie al maestro e ai suoi magnifici musicisti.


Ecco la scaletta:
1. Intro
2. La Donna D´inverno 
3. Sparring Partner 
4. Come Di 
5. Elegia 
6. Sotto Le Stelle Del Jazz 
7. Alle Prese Con Una Verde Milonga 
8. Sandwich Man 
9. Schiava Del Politeama 
10. Genova Per Noi 
11. Via Con Me 
12. Molto Lontano 
13. Bartali 
14. Bamboolah 
15. Lo Zio 
16. Madeleine 
17. Chissà 
18. Lupi Spelacchiati 
19. Gioco D´azzardo 
20. Max 
21. Diavolo Rosso 
22. Eden 
23. La Vecchia Giacca Nuova 
24. Via Con Me (Bis)

Renseignements : secretariat.dante66@hotmail.com

lundi 20 juillet 2015

Balade sur les falaises de Leucate

Le Phare de Leucate

Avec quelques élèves de la Dante Alighieri de Perpignan nous nous étions donné rendez-vous le 25 octobre 2014 au parking du phare de Leucate. Vous avez bien lu 25/10. Je sens que je vais faire des jaloux : regardez ce ciel bleu ! Pour les gens du coin la balade le long des falaises de Leucate est un "must". Tout le monde connaît cette balade. On peut longer la côte le long des falaises ou bien passer un peu à l'intérieur du pays, ce que nous avons fait à l'aller.
Les falaises de Leucate

La frontière entre les Pyrénées Orientales et l'Aude se trouve entre Le Barcares et Leucate. J'ai toujours entendu parler mes collègues de travail (au Barcares) parler des "gabatch" quand ils parlaient de ceux qui habitaient après le pont de Leucate.  À l’origine, le terme désignait l’habitant du haut pays par rapport à celui des plaines. Celui qui venait de la campagne : le paysan, le rustre, pas éduqué comme celui de la ville. Les Catalans réservent ce sobriquet aux Audois, qui eux le servent aux Héraultais. L’Hérault le dit des Aveyronnais. Bref, on est tous le gabatch de quelqu’un !

En passant un peu à l'intérieur du pays on y trouve quelques "casots" pour la plupart tombés en ruine.





Attention palombière
Les couleurs d'automne de la vigne sur un décor d'éoliennes. Le vent on s'y connaît dans la région avec sa fameuse tramontane.

Je fais partie de plusieurs groupes de marche et de marche nordique et je constate que les femmes sont toujours majoritaires. Seraient-elles plus soucieuses de leur ligne et de leur santé que les hommes ? Ou tout juste un peu plus courageuses ?

Après 1h30 de marche nous arrivons au restaurant "Le Bleu" à la Franqui où notre guide Jean-Yves a réservé pour le déjeuner.
Je ne me rappelle plus ce qu'on a mangé, mais je me rappelle bien qu'il y avait une belle portion de foie gras en entrée ! Succulent.
Pour le retour nous prenons un chemin plus court qui longe les falaises.

Aux touristes qui visitent la région je conseille de faire cette balade facile presque sans dénivelé. Et pourquoi ne pas en profiter pour manger des huîtres chez les producteurs à Leucate ?

vendredi 17 juillet 2015

Des nouvelles de Marzia

Nous avons reçu des nouvelles de Marzia en réponse à notre article du 7 juillet  que nous avons plaisir de partager avec vous. Un petit exercice d'italien pendant les vacances ne nous fera pas de mal !.

Marzia à l'atelier de cuisine chez Peperoncino

Ciao Clementine,

scusami se non ho risposto prima ma abbiamo avuto un sacco di lavoro ed io, che sono davvero poco tecnologica, non ho voglia di guardare il computer quando è finalmente sera....
Mi è piaciuto molto il tuo articolo sulla cena italiana con tutte quelle belle foto e i filmati.
Grazie anche a Christiane per l'affettuosa descrizione che fa di me.
Insegnare agli adulti è stata un'esperienza bellissima. Non immaginavo che ci potessero essere tanto entusiasmo, curiosità e amore per l'italiano all'estero e scoprirlo è stata davvero una piacevole sorpresa. Sono contenta di aver conosciuto per caso Luisa -chez elle, à Latour de France- e che mi abbia parlato di una sua classe cosi numerosa che si faceva fatica a far parlare tutti, proponendomi di aiutarla. Ci ho provato, mi sono divertita e le ho chiesto se potevo andare anche al corso prima (quello di Christiane, per intenderci).
Sono contenta di aver scoperto Perpignan per caso, fermandomi con Leo mentre "fuggivamo" da una vacanza noiosetta in Camargue.... e sono contenta di poterci tornare tutti gli inverni, quando la stagione turistica da noi finisce, per seguire i corsi all'Università, rivedere gli amici, andare al cinema, fare passeggiate, sciare e insegnare italiano!

A presto

Marzia

Renseignements : secretariat.dante66@hotmail.com

mercredi 15 juillet 2015

Comment laisser un commentaire ?

Rome
Plusieurs personnes ont souhaité laisser un commentaire sur ce blog, mais ne savent pas trop comment s'y prendre. Pour laisser un commentaire il ne faut pas répondre à l'e-mail qui vous annonce un nouvel article publié sur le blog. 
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Pour l'instant je suis la seule personne à gérer ce blog et je pense qu'il serait intéressant qu'une ou deux autres personnes de notre Association soient formées pour assurer un jour la relève. Ce n'est pas sorcier, mais il faut avoir quelques notions informatiques. Je serai à la disposition d'éventuels candidats pour leur expliquer le fonctionnement. Vous pouvez poser votre candidature au secrétariat :  secretariat.dante66@hotmail.com

Dans l'attente de vos commentaires qui seront les bienvenus.

Clementine Cervellon

Renseignements : secretariat.dante66@hotmail.com

lundi 13 juillet 2015

Voyage à Bologna avril 2015

Piazza Maggiore : Palazzo Comunale à Bologna
Notre professeur d'italien de Dante Alighieri Perpignan, Luisa, organise régulièrement pour ses élèves des voyages en Italie. Au printemps 2015 la destination choisie fut Bologna. La particularité de ces voyages est que chaque participant doit à son tour jouer le rôle de guide en présentant un monument et en italien bien sûr !

Le guide Margaret
Nous avons interrogé plusieurs participants sur ce qu'ils ont retenu de ce voyage en dehors des moments forts de la découverte des musées et monuments visités, car ce sont souvent les anecdotes, les lieux insolites qui font le charme d'un voyage.

Nous laissons ci-dessous la place à 3 participantes. Les articles d'autres compagnons de voyage seront les bienvenus !     

Séjour à Bologna par Christiane 

Je n’étais pas retournée à Bologna depuis  plus de 50 ans, voire plus.
Je me souvenais de ces longues artères aux galeries somptueuses parfois.




Nous mettions beaucoup de temps à traverser Bologna dans les années 1957/1960. L’autoroute s’arrêtait à l’entrée de la ville et nous arrivions avec souvent 2 à 3 heures de retard à Rimini ou Cattolica où je devais passer mes vacances avec mes parents. 
Aussi quand Luisa, notre professeur proposa un séjour à Bologna, je m’inscrivis tout de suite. 
Je ne le regrette pas. Notre séjour fut grandiose, délicieux, agréable, sympathique et convivial. Réussite totale entendait-on dans l’avion du retour .
C’est surtout notre soirée à l’opéra qui retiendra mon attention et le plus beau souvenir.
On y donnait  Jenufa de Leoš Janáček, compositeur tchèque, drame en 3 actes qui se passe en Moravie.

Teatro Comunale di Bologna

On m’a souvent plaisantée sur cette soirée quand j’ai raconté ma rencontre avec mon voisin de gauche. Gentleman érudit qui m‘a conté toute l’histoire de l’Italie en 10 minutes en la rapprochant et la comparant avec l’histoire française. Homme super élégant, aux yeux maquillés et couvert de diamants et d’émeraudes, des vrais ! Boucles d’oreilles, bagues et broche à la dimension impressionnante ! Nous avions déjà fait sa connaissance, l’après-midi à la billetterie et Margaret l’avait interpellé. Il nous a reconnus le soir.
Bien sûr les souvenirs ne se limitent pas là.
Il faut y ajouter le repas super convivial dans un petit local où chacun apporte son pique-nique et le partage. Le matin, Luisa nous avait invités à faire quelques achats de produits locaux délicieux, jambon, salami, pecorino, parmesan et Squarquerone, fromage typique de Romagna et savoureux.



La suite, mes compagnons de voyage vous la raconteront…






Mon voyage à Bologne avec la Dante avril 2015 par Margaret Namura


C’est sûr que je pourrais longuement évoquer la piazza Maggiore, la fontana del Nettuno,


Fontana del Nettuno
il palazzo Comunale, il palazzo et la biblioteca dell ‘Archiginnasio, le Torri pendenti  et les kilomètres d’arcades aux plafonds peints, les multiples églises, les Musées (la Pinacoteca nazionale, il Museo civico Archeologico, le MAMBO), le magnifique jardin Margherita.



Mais tous ces aspects de « Bologna la rossa, Bologna la bella, la sapia » vous les trouverez dans tous les bons guides de voyage.
Notre long séjour (7 jours) et la position centrale de notre hôtel, « Albergo centrale » derrière la Plaza Maggiore nous ont permis de bien nous imprégner de ces lieux emblématiques de Bologne.
Je pourrai aussi relater notre escapade à Ferrara, 
Castello Estense à Ferrera

les succulents repas à base de fromages, jambon, mortadelle (sans pistache !!) pris dans les trattorie remplies de jeunes, la soirée à l’opéra (Jenůfa de Leoš Janáček ), le concert « per due cornetti e due organi » dans les stalles en marqueterie de bois du  chœur de San Petronio, etc…..

Je préfère vous parler des quelques aspects et lieux insolites de Bologne que nous avons découverts. C’est cela le « plus » de la Dante. Nous ne faisons pas des voyages d’agences touristiques. Nous essayons de découvrir la culture italienne là où elle se cache, loin des hordes touristiques, là où elle est la plus authentique.

Première surprise dès l’arrivée : dans notre hôtel sis dans un ancien palazzo, une chambre la nôtre, la n°9, a conservé son mobilier d’origine Art déco !

Premier déjeuner : Luisa nous amène dans une sorte de cantine ; en fait c’est une école d’apprentissage pour la fabrication des tortellini. Sur de grands tableaux des dizaines de types de pâtes sont proposés dont les fameux tortellini farcis de viande, de légumes. Le choix est difficile !  On commande, on paie  et on va s’asseoir autour de grandes tables ; pas de touristes uniquement des gens du quartier ;  et puis on vous appelle et vous recevez votre plat rempli de merveilles. Et ensuite on peut monter à l’atelier et l’on assiste à la fabrication à la main des tortellini farcis. 



Autre émerveillement : Luisa a contacté un ami bolognais Neno qui nous conduit, en passant par l’ancien ghetto, vers un aspect inconnu de Bologne : ses canaux.


Le guide Neno
Jusqu'à l'unité de l’Italie, Bologne était plus semblable à Venise qu'à la ville actuelle : chaque route avait son cours d'eau, plus ou moins imposant, et ponts ou passerelles pour le traverser.
Ne parle-t-on pas de « la deuxième Venise »
Neno nous explique que depuis le haut Moyen Age la ville possède  un dense réseau de canaux. Le canal « Di Reno » prend son origine sur le fleuve Reno, dans la localité de Casalecchio di Reno à 6 km du centre historique de Bologne puis il se divise en deux branches, une poursuit vers l’est donnant origine au Canale delle Moline et l'autre pointe vers le nord formant le Canale Cavaticcio qui servait à l’alimentation du port Navile. Bologne était ainsi reliée au reste de l’Italie, en particulier à Milan  et au monde par l’Adriatique.
Pour pouvoir étendre l'aire industrielle, depuis les deux canaux principaux, des conduites étaient dérivées créant ce réseau dense ;  toute l'économie bolonaise avait en ce Canal la source prédominante d'énergie pour faire fonctionner des machines hydrauliques sophistiquées : moulins à grain et autres matières, scieries, martinets de forge, tréfilerie, pilage du riz, papeterie, métiers mécaniques, cylindrage du feutre, filage de la soie, laverie et tanneries. 
Ainsi, déjà en 1300, dans Bologne, existaient 37 moulins qui devinrent 500 en 1700, la plupart utilisés pour la soie. 
Notre ami nous explique que dans les années 1950 presque tous les canaux étaient déjà recouverts et aujourd’hui ils sont bien cachés, il faut parcourir patiemment les merveilleuses rues étroites ; il nous amène à la Via Piella où se trouve une petite fenêtre en bois au niveau du numéro 18. On l’ouvre et  surprise magique …un canal ! Un canal où se reflètent les maisons hautes et étroites.





Voilà je vous ai fait partager quelques-unes de mes surprises bolognaises ! 

Merci Luisa pour ce voyage !

L’art de l’aperitivo à l’Italienne par Heidi

Les Italiens ont créé des boissons spécifiques pour passer un bon moment le soir après le travail entre 18h et 20h30: le Spritz, le Campari, le Martini etc… Autant de cocktails « légers » pour commencer la soirée.
Après une longue et belle journée à la découverte de Bologne, assoiffés et creux à l’estomac, nous cherchons un endroit pour nous restaurer un peu. Et sous les arcades du centre ville nous avons trouvé, parmi une multitude de bar bondés, deux tables pour nous (repos bien mérité); en commandant nos boissons nous avons remarqué qu’il y avait un gigantesque buffet sur le comptoir. En observant les autres clients, et en nous renseignant nous avons fini par comprendre: on commande une boisson et pour 2 € de plus on peut se servir au buffet à volonté:  salades de pâtes, pizza, bruschette, charcuterie, crudités de toute sorte, frittata aux légumes, fromage, fruits, dolce etc. …(le pays de Cocagne !) Une formule idéale pour goûter un peu de tout et c’est si bon et sympathique!!!



                            







Photos de Heidi, Christiane, Jacques et Clementine

Renseignements : secretariat.dante66@hotmail.com


mardi 7 juillet 2015

Marzia et Leo

L'Association Dante Alighieri reçoit régulièrement des stagiaires venant d'Italie et nous avons eu le plaisir de faire connaissance l'hiver dernier avec Marzia.

Notre secrétaire dévouée Christiane nous raconte ci-dessous sa rencontre avec Marzia.


Marzia
Elle fit soudain son apparition dans notre salle de cours, éblouissante, élégante et souriante, pleine d’humanité dans les yeux, chaleureuse avec les étudiants, dès le premier contact.
Agréable accent italien avec l’obligation de nous mettre au diapason de son élocution un peu trop « véloce » cependant pour nous, encore en apprentissage. Mais nous nous y ferions vite.
Era Marzia una bella signora elegantissima che ci ha proposto la lettura di un riassunto di un’opera di Stefano Benni, chi si chiama : “Pantera”.  
Pendant quelques cours nous avons travaillé avec elle et Luisa. Les cours furent animés e hanno scoperto questo libro che mi è piaciuto molto.
Elle nous a parlé avec vivacité et joie de ses occupations en Sardaigne où elle est installée avec son mari, Léo, où ils louent des chambres d’hôte et accueillent avec sympathie des touristes venant de nombreuses régions du monde.
Discrète et pédagogue, elle a su nous faire parler de nous- mêmes, en italien, bien sûr, reprenant notre « accento tonico » avec douceur et efficacité et avec le désir de nous faire progresser… et toujours avec le sourire. 
J’eus la chance et le bonheur de l’accueillir chaque semaine « a casa mia » pour quelques conversations en italien. Elle sut toujours reprendre avec douceur mon accent et corriger la grammaire et particulièrement les conjugaisons avec lesquelles je suis assez rebelle. Le partage de macarons que Marzia affectionne, a grandement facilité ces rencontres hebdomadaires.
Je connais moins Léo, mais j’ai découvert ses talents culinaires lors d’un repas organisé en février avant leur retour en Sardaigne. Tous les deux y avaient mis la main et nous transportèrent  dans les délices sardes.

Merci à vous deux pour ces partages riches et amicaux.

Christiane 


J'ai rencontré Marzia à l'atelier de cuisine "Arancini".
Elle gère avec son mari Leo un Bed and Breakfast en Sardaigne et un jour ils nous ont proposé de nous préparer un repas italien avec quelques spécialités sardes.


Voici le menu :

Antipasti: Giro d’Italia (focaccia genovese, pane carasau*, verdure dell’ orto sott’olio, affettati)
Primo piatto: Suppa cuata (piatto tradizionale del nord Sardegna)
Secondo: Insalata siciliana (frutta e verdure condite con olio extra vergine d’oliva)
Dolce: Tiramisù

Marzia nous présente le pane carasau, une spécialité sarde :

Le pain carasau* (=croustillant) est devenu indissociable du monde des bergers sardes. En effet ce pain permettait aux bergers quand ils partaient pour la transhumance d'avoir à disposition un aliment de base qui n'ait pas de problème de conservation. 



Leo présente les antipasti :
 

Ensuite il nous présente la Suppa cuata faite avec du pain sec, du bouillon, du fromage, du persil et de la cannelle :


Suppa cuata
J'ai essayé à 2 reprises de préparer la recette de la suppa cuata, la recette est ici. Je n'ai pas encore trouvé la meilleure recette.
Salade d'oranges sanguines, fenouil, oignons, noix et olives

Tiramisu
*Je ne pense pas que quelqu'un ait l'intention de se lancer dans la fabrication du pain carasau, surtout après avoir vu le document instructif ci-dessous. Dans l'introduction on annonce que ce pain est fait aujourd'hui de façon commerciale, mais qu'il y a encore des femmes qui continuent à le préparer à la maison ! L'introduction est suivie d'un petit film.


Merci à Marzia et Leo pour l'excellent repas et de nous avoir fait découvrir ces spécialités sardes.

Je fais mon pain aussi à la maison, mais avec la machine à pain, c'est un peu plus rapide !


Renseignements : secretariat.dante66@hotmail.com

Clementine 

jeudi 2 juillet 2015

Passeggiata en vallée d'Eyne, le 17 juin 2015



Un peu matinal, le départ, pour qui n'y était pas habitué...mais nous étions à pied d'oeuvre au démarrage du sentier qui grimpe vers le pic d'Eyne, devant la maison du parc, à 9h. Ciel étrange, chargé de gros nuages frais, petit vent qui s'enflera sur le coup de midi : pulls, écharpes et anoraks, malgré les chapeaux estivaux, sont bienvenus. 

J'ai le plaisir de faire connaissance avec les participants, d'y accueillir Luisa Piovano, notre professeure, et de saluer enfin Jean-Yves Redon, l'organisateur des passeggiate de la Dante, dont j'ai pris provisoirement le relais !


Cécile et Jean-Yves

Ce sentier de la vallée d'Eyne est un enchantement. D'évocation d'abord : se dire que depuis plusieurs siècles, et depuis toute l'Europe, amateurs et botanistes viennent en contempler la flore. Que même un roi de France a emprunté ce même chemin que nous foulons. Ensuite, l'explosion de couleurs, et la diversité de cette flore nous font une sorte de cadeau dont pendant plusieurs heures nous déferons les lacs. C'est d'abord un festival mauve de géraniums des prés, ponctué du rose des pigamons à feuilles d'ancolie, vite rehaussé par l'éclat jaune soleil des trolles d'Europe, qui s'égarent près de l'eau. 




Le beau lys martagon penche ses boutons au-dessus du sentier. 



Le cours d'eau bondit et rugit doucement, à notre gauche tout le long. La grande gentiane jaune,


l'ancolie, le séneçon, la saxifrage aquatique, les lychnis, les berces des Pyrénées, l'aconit, l'orchis, l'orpin, le lamier, la pédiculaire feuillue, l'éclat candide des ibéris, la curieuse grassette carnivore, le trèfle des Alpes – réglisse-, l'adonis, la joubarbe grignotant le rocher, 


la hampe légère de la renouée bistorte, le mouvement tranquille de la paradisie faux lis dans la prairie,  ...blanc, jaune, bleu, mauve, violet...on en aurait presque le vertige. En redescendant de l'orri de Baix, au-dessus duquel nous avons pique-niqué – à plus de 2100 mètres – dans une absolue « fraîcheur »,

la belle angélique sauvage, en fleurs, - aussi dénommée ici le « coscol »- nous est officiellement, olfactivement et gustativement présentée par un guide du parc !


Angélique sauvage




Puis sur le conseil du conservateur de la vallée d'Eyne, croisé lui aussi sur notre route, nous confirmons notre choix de traverser le torrent...

et nous découvrirons plusieurs exemplaires, magnifiquement en fleurs, du lys des Pyrénées.

Tout au long de cette belle promenade notre guide Annie Lompède a patiemment accueilli ou provoqué les découvertes, incité au daguerreotype ! Ce qui nous vaut en cette fin juin de beaux clichés, dont certains vous sont proposés ici.


Notre guide Annie Lompède

J'avais organisé cette passeggiata pour répondre, entre autres, à un profond désir de découvrir Eyne et sa vallée que m'avait exprimé notre présidente, Heidi Urbain, au creux de l'hiver...Au dernier moment, souffrante, elle n'a pu nous rejoindre : cette randonnée appelle donc une récidive !




                                                                       Cécile Brennan-Sardou


Photos de notre guide Annie Lompède

Renseignements : secretariat.dante66@hotmail.com